Matéo :

Chapitre 15 : Une rencontre…

-Mais tu peux quand même me dire si Marcel va nous retrouver !

-Tu m’soûle.

Alex disparu. Elle m’énerve…

Je sors mon IPod de mon sac. Il n’a plus de batterie. Et bien sûr, j’ai oublié de prendre mon chargeur. Je suis trop nulle.

Je sors mes bonbons au coca et je les pose à côté de mon lit. Puis je sors Cece

-BOUH !

-Ah ! Alex ! Tu es là !

-Yep. Je devais récupérer de l’énergie.

Elle saute de mon lit et s’assit sur la moquette violette claire.

Ma mère entra dans ma chambre, sans frapper avant d’entrer comme d’habitude.

-Tiens, Loli euh…Cece. J’i donné 500€ à tout le monde pour que vous vous achetez des vêtements dans le centre commercial à côté. Puis demain nous irons acheter des meubles.

-Woaw... Euh merci !

Je n’avais jamais reçu une tel somme d’argent. D’ailleurs, d’où ils sortent ces 500 € ?

Hum… c’est louche.

Les heures qui suivent, j’étais avec ma sœur dans des boutiques de vêtements. Lola avait pensé à prendre quelques T-shirts avant de partir, mais pas moi.

Après avoir vidé le magasin d’habits (hé oui c’est les soldes), Lola voulu entrer dans celui de chaussures. Comme je n’avais presque plus d’argent, je préférai me balader un peu.

Après 10 minutes de marche, j’arrive à la plage. Il a beaucoup de monde. Alors je m’assis sur un banc.

-Ça va ? Tranquille la vie ?

Je me retourne et je vois un gamin d’environ 5 ans.

-T’es qui toi ?

-Je m’appelle Matéo Nami, et toi ?

-Euh… Cece Suzuki

-C’est un mélange d’américain Japonais ?

-Aucune idée.

-Ok.

Puis on se tut.

 -T’as quel âge ?

- Je vais bientôt avoire 12 ans, et toi ?

  -J’ai eu 12 ans.

Je le regarde avec des grands yeux. Lui, 12 ans ? Il fait plus jeune que ma sœur !

-Comment ça se fait que tu me vois ?

-C’est-à-dire?

Puis je vois ma sœur arriver.

-Tu parles toute seule ?

-Non je révise le théâtre.

Excuse complètement nulle : je l’ai déjà faite avant et là on est en vacances donc pas besoins de réviser le théâtre et pour finir, on ne sera pas dans notre école d’avant.

Ma sœur me répond, d’un air pas très convaincue :

-Ouai ouai… Bon tu viens, on rentre !

-Je reste encore un peu, tu peux y aller toute seule si tu veux.

Ma sœur s’éloigne et prends le chemin de la maison. Matéo me regarde, étonné.

-T’avais pas remarqué que je suis un fantôme ?

-Non... on ne peut pas se rendre compte.

-hum…

-Et qu’es ce que tu fais là, enfaite ?

-Je veux me venger, mais je sais pas comment.

Il se tut.

-C’est-à-dire ?

-Un homme m’a poignardé quand j’avais 5 ans. Je sais qui c’est, mais je ne peux rien faire contre lui, ni le localiser. Ça fait 7 ans que je cherche une solution.

-Ah.

-Mais bon, je suppose que je perds mon temps ici. Il faut que je me rende à l’évidence : je ne peux rien faire. Je ne pourrais pas me vanger de cette ordure d’Antoine.

-Antoine ?

-Oui, mon assassin s’appelle Antoine Barinell.